Supplément Week-End, le magazine des cultures geeks Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 7 Mars 2009.

Alfred fais quelques travaux de ravalement du manoir Wayne suite à sa destruction et le GCPD peut se débrouiller seul, Batman décide de répondre à une invitation au soleil pour se détendre un week-end. Il embarque le jeune Robin pour une île privée qui appartient au milliardaire philanthrope John Mayhew. Une sorte de Howard Hughes qui aurait pu se payer sa propre équipe de justiciers masqués. Dans les années 1960s, il a réuni Batman, L'Écuyère, Dark Ranger, Corbeau Rouge, Frère Chiroptère et d'autres, leur a payé un super-QG, donné un nom (« Le club international des héros », son service publicité devait manquer d'inspiration)... et le groupe s'est dissout en moins de cinq minutes.
Le seul ratage de ce milliardaire, mais ce dernier n'est pas rancunier et invite tous les ans ses anciens amis dans son manoir pour une petite bouffe en toute intimité. Et pour une fois depuis des décennies, Batman veut bien accepter l'invitation.

Bref, Batman et Robin sont partis pour une sorte de convention de justiciers, de wannabe Batman de seconde zone. Une réunion dans une île des Caraïbes dans le domaine privé d'un milliardaire.

Sauf que ce John Mayhew va apparaître... mort, découpé par un maniaque, qui promet qu'il tuera tous les justiciers dans les 24 heures. Déjà que la réunion entre les différents “gentils” tournait légèrement au vinaigre par des rivalités mal étouffés, ce sera "diviser pour tuer".

En général, quand apparaît le sidekick de Batman, à l'exception des très rares cas où il a été utilisé à bon escient (notamment dans « Dark Knight »), je me dis que l'histoire va être moyenne. Sauf que dans cette mini-série, l'idée est excellente : Robin est vraiment l'apprenti de Batman, et il est indirectement jalousé ou ignoré par tous ces justiciers de seconde zone, qui ont tous admiré le Chevalier de Gotham City mais qui maintenant lui en veulent de les avoir snobés, et d'être toujours resté dans son ombre.
Tout ces non-dits dans ce huis-clos mortel, démontre toute la subtilité de ce piège : aucune cohésion de groupe n'est possible, et finalement, n'importe lequel de ces justiciers capés peut très bien celui dont le pétage de plomb a fini par le faire basculer du côté obscur.