Supplément Week-End, le magazine des cultures geeks Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 21 Mars 2009.

Marmundo est un immense monde constitué d'un océan unique et d'archipels dispersés, des empires constitués de lambeaux de terres éparpillées sur un immense monde liquide. On dit qu'au-delà de l'océan, l'eau se jette dans un vide insondable.
Une île-phare minuscule est complètement à l'écart des grandes routes maritimes. Elle est tenue par Arrabir, un vieil illuminé qui veille sur la boule de lumière éternelle comme si c'était sa femme et un jeune garçon qu'il a appelé “Petit”.

Un micro-univers en autarcie, qui ne connaît rien du vaste monde et où tout est innocence pour Petit.
Jusqu'au jour où y échoue une armure de chevalier aquatique. Grande excitation du Petit qui n'a jamais vu un truc pareil et qui ne se doutait pas qu'existait quelque chose au delà de son horizon. Arrabir qui n'a vu ça depuis des années, y répond tant bien que mal. Une jeune femme, Perula, est inconsciente dans l'armure. À son réveil, bien évidemment Petit va la presser de questions et ouvrir ses rêves. Voilà qui va bouleverser cet éco-système.

Yukito Kishiro avait lancé cette série après « Gunnm », mais celle-ci n'avait pas réussi à accrocher son public dans la durée, c'est après qu'il s'est lancé dans « Gunnm Last Order » (chronique du #11). Le démarrage est lent car il prend le temps de faire découvrir ce nouvel univers. Mais pas facile quand on n'a qu'une île désertique, trois humains et l'océan à l'horizon. Un involontaire exercice de style.
L'innocence du jeune gamin face à la noble guerrière forme un duo touchant et hilarant. Mais on sent que se prépare d'épiques quêtes entre le chevalier et son futur écuyer. Cela part comme une production plus orienté jeunesse, mais la fin du tome laisse entrevoir un recadrage plus action, probablement dicté par les sondages hebdomadaires de popularité.

On voit aussi le chemin parcouru depuis dans la vulgarisation du manga en France, puisque cette série est publiée dans le sens Japonais, au contraire de « Gunnm Last Order », aussi chez Glénat, mais débutée il y a cinq ans.