Supplément Week-End, le magazine des cultures geeks Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 21 Novembre 2009.

Au fond de la Sibérie, dans une nature isolé, préservée de la civilisation, la tribu nomade des Évènes élève les rennes, autour desquels est basé toute leur culture depuis un bon millénaire. Inutile de dire que la perte de ces rennes serait catastrophique pour ce peuple. Avoir la charge de la harde est un immense honneur.
C'est le cas du fils du chef de la tribu, Sergueï. Et par la-même, il doit impérativement protéger les rennes des loups, en les pourchassant si jamais il en voit seulement la queue.

Hélas, milles fois hélas, en traquant une louve, il va tomber sur une mère jouant avec ses trop mignons louveteaux vraiment trop chous qu'ils sont tout adorables. Devant une vision aussi attendrissante, Sergueï ne pourra résister à autant de bonheur, et fera tout pour les protéger de sa propre tribu. Car il s'en fera de distants compagnons dans une nature sauvage et impitoyable en hiver.

Mais bien évidemment, entre surveiller les rennes et faire ami-ami avec leurs prédateurs, il y a une grande déception qui s'annonce. Sergueï court donc à tout moment soit que l'instinct des canidés l'emporte, soit que son secret soit éventé par un membre de sa tribu, ce qui le chasserait de son peuple.

Nicolas Vanier est un grand voyageur. Des rencontres qu'il y a fait avec les peuples indigènes, il en a tiré des livres dont certains furent adaptés au cinéma comme « Le Dernier Trappeur » et « L'Odyssée Blanche ». « Loup », lui aussi tiré d'un de ses romans a aussi été adapté au cinéma avec une sortie prévue en salle en Décembre.
Petite faiblesse sur la fin, assez convenue. Ce qui n'aurait pas été un problème pour un album destiné à un jeune public, mais certaines scènes pourraient être un peu trop impressionnante pour les moins de dix ans. Cela reste un one shot frais et agréable, qui laisse une impression d'un long voyage salvateur en le refermant. On sent que Stalner a été enchanté d'illustrer ce conte naïf, même si on sent qu'il a eu un peu de mal pour dessiner certains loups.