Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 27 Mars 2010.

Zack et Willie sont cools. Le matin, ils se lèvent quand ils y pensent, ils se rendorment en classe, et à peine revenus chez eux, rallument la tv. Ils dorment habillés sur le canapé comme ça pas besoin d'aller au lit et pas besoin de se rhabiller le lendemain.
Ils ont comme projet principal de sortir avec une fille. Enfin, chacun avec une fille. Et pour cela, ils ont l'arme imparable : ils vont monter un groupe de rock ou de rap. Zack et Willie ont d'ailleurs déjà commencé l'indispensable : l'entraînement à l'interview. Apprendre à jouer d'un instrument et écrire une chanson viendra bien après. houlà... bien après, rien ne presse.

On fera difficilement plus mal barrés pour la vie que Zack et Willie. Squattant chez leurs parents sans aucune chance de voir la lumière du dehors, avec le regard parfaitement bovin et autant de tonus dans la mâchoire inférieure qu'un escargot sous Lexomil, ce sont deux garçons dans les vents. Les vents qu'ils lâchent toute la journée par tous les orifices possibles, les vents qu'ils se prennent de toutes les créatures du sexe féminin qu'ils ont cru pouvoir baiser...

Conscience politique ? Zéro. Désirs d'avenirs ? N'en parlons pas. Espoirs de demain ? Laissez-moi rire.

Ce sont deux losers pathétiques. Après se faire jeter de chez leurs parents, ils iront ans un squatt, et pour prouver qu'ils sont rebelles, feront la manche. Parce que travailler, oh non, c'est trop pas cool, man.

« Zack & Willie » est une BD bien marrante qui n'a qu'un seul inconvénient, et pas des moindres : me faire écrire comme Éric Zemmour. Misère...