Supplément Week-End, le magazine des cultures geeks Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 9 Octobre 2010.

Entre New-York, sa police et la religion, il doit avoir quelque chose de magique. C'est la plus grande ville juive du Monde en population, mais la mégapole est aussi connue pour ses églises catholiques.
« Soda » par exemple, ou pour ne pas éveiller les soupçons de sa mère, et donc une éventuelle crise cardiaque, un inspecteur de police lui fait croire qu'il est pasteur.

Tista Lone est une jeune fille qui est entrée à l'université pour étudier l'art. Myope au possible, très effacée, l'orpheline est entrée dans les études supérieures après avoir été élevée dans un couvent.
Pendant ce temps là, les services de police et le FBI sont sur les dents pour tenter de débusquer l'un des plus grands tueurs en série de l'histoire Américaine. Une cinquantaine de meurtres, des personnes en général peu recommandables, liées au crime organisé, ou bien des assassins, des chefs de gangs, bref des âmes noires qu'il serait bien difficile de recommander à Dieu.
C'est la légende de Sœur Militia qui fait trembler tous les malfrats. Elle est capable de tirer à une distance de plus de 500 mètres, ce qui déjà en fait un sniper exceptionnel, mais surtout d'atteindre sa cible même dans une voiture en mouvement, en trajectoire parabolique entre deux immeubles, ce qui est carrément impensable.

L'explication à ce “miracle” ? En fait, Tista a été prise en main par l'Église qui a fait d'elle le bras vengeur de Dieu. Tista a hérité d'une vue extraordinaire qui lui permet de voir des détails à une distance très lointaine. Mais ce don a une malédiction : C'est celui de la vengeance. Et si jamais elle s'en écarte, sa vue normale devient de plus en plus basse, elle pourrait même devenir aveugle.

Oui mais voilà, en sortant du couvent, Tista Lone commence à avoir des sentiments pour un jeune homme, Arty. Ce qui est à la fois un risque pour sa mission, pour sa couverture et sa propre vue. Elle a donc du disparaître, mais elle va intervenir dans le destin d'Arty, car la galerie d'art où travaille à mi-temps le jeune homme n'est rien d'autre qu'une couverture pour des trafiquants de drogue.

Encore une mission pour Sœur Militia, mais celle-ci aura des conséquences mettant en péril sa divine destinée. Car quand on a ce genre d'occupation, sa ligne de visée, c'est sa ligne de vie. Hors, Sœur Militia avait l'avantage de la distance, elle se rapproche dangereusement de ses cibles.

L'histoire cherche une originalité, utilise des poncifs quitte à faire le grand écart (entre Église et tueuse à gages), mais au final, on joue le jeu. Il y a bien sûr d'autres grandes incohérences, mais une fois que l'histoire démarre, on y fait moins attention. Par contre, on sent nettement un changement radical sur le script en plein milieu et que l'histoire aurait pu devenir une série sur une plus grande durée. Néanmoins la fin ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe, mais clos l'histoire d'une manière logique, attendue et même annoncée.

Ça manque peut-être de phrases latines ou de citations de la bible, mais bon ite missa est, Cela en fait un bon petit polar en une histoire complète pas très chère.