Supplément Week-End, le magazine des cultures geeks Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 26 Février 2011.

Les États-Unis sont un continent à eux tous-seuls. Grand mélange de différentes populations, rencontre entre les cultures Européennes sur les traces des Amérindiens, c'est un creuset de folklore potentiel assez conséquent. Que se passe-t-il donc si on crée de nouveaux monstres, des Ogres modernisées, des sorcières industrielles, et autres bizarreries... ?

1931, on est dans la Grande Dépression, les ouvriers sont jetés à la rue suite à la fermeture de pratiquement toutes les usines tandis que les campagnes sont dévastées après une sécheresse biblique. Le FBI s'est à peine fait une réputation en chassant les contrefacteurs d'alcools mais n'a pas encore de placard à balai consacrées aux affaires non-classées. C'est donc un groupe d'agents gouvernementaux très spéciaux qui résolvent les affaires étranges (vos “X-Files“ comme vous direz quand on aura inventé les armoires-classeurs qui rouillent) : une troupe de cirque itinérante.

Et cette petite troupe bigarrée est envoyée en Alabama, sous couverture d'une tournée dans les petites villes, elle se voit confier la mission de résoudre de mystérieuses disparitions d'enfants.

Alors que se passe-t-il à Tempérance, capitale de la citrouille, pour que l'on accepte aucun étranger ou alors comme cible à fusil ? Et surtout pourquoi la ville, en plein préparatif des festivités du jour de la Citrouille, tient absolument à fêter ça à huis-clos ? Est-ce seulement de la méfiance paysanne ou une crainte de quelque chose tapie dans les marais environnants ?

L'idée est très originale, franchement bien exploitée, et sans tomber dans le fantastique sérieux de « Capricorne », laisse une place à l'humour et au branquignolesque. « Barzoon circus » nous emmène dans des enquêtes pour forains en marge, mélangeant des références Lynchiennes et bien évidemment aux films d'horreurs des années 1930s. La série est franchement agréable à lire, dans le sens de “divertissant”, avec une galerie de personnages digne des monstres de foire.