Supplément Week-End, le magazine des cultures geeks Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 22 Juin 2013.

Trois jeunes sœurs vivaient dans une maison. Leur mère est morte, leur père les a abandonné, elles furent élevées par leur grand-mère qui leur a légué une vieille maison dans la petite ville de Kamakura. Ce sont trois fortes personnalités, entre Sachi, infirmière de nuit, Yoshino qui tente de se construire une vie amoureuse et Chika, benjamine délurée. Mais la Vie leur réserve encore une suprise, quand elles apprennent que leur père qu'elles n'ont pas vu depuis des années est décédé, et elles sont invités par sa nouvelle famille aux funérailles.

Ce sont des histoires où la mort rapproche, où de nouveaux cadres et liens familiaux se créent. Et où le pardon passe par des voies inattendues.br /> Ces trois sœurs vont en adopter une quatrième, Suzu, leur demi-sœur. Leur manière pour elles de pardonner à leur père, et aussi de se reconstruire une autre famille.

Alors pourquoi le père a fuit ? Pour des raisons de dettes, ayant été le soutien d'un de ses amis. Et là aussi, l'héritage est la vraie raison pour laquelle les deux familles se croisent enfin. Mais l'argent ne sera pas le moteur de l'histoire. Au contraire, ce sont les relations d'amitié et d'amour qui vont dominer ces petites chroniques.

La trame scénaristique ne fait que raconter des petits incidents de vie, mais pourtant, on est happé par l'histoire, par les sentiments. D'une manière surprenante pour l'amateur d'action bourrine et de polars noirs que je suis, j'ai eu un réel plaisir a en tourner les pages. L'illustration d'Akimi Yoshida est très agréable, ponctuée de petits gags.
Au fur et à mesure, d'autres personnages vont entrer, comme le capitaine de l'équipe de foot du lycée, qui va devoir vivre avec sa jambe amputée, ou le nouvel amour de Yoshino qui n'a pas dit l'essentiel sur lui…

En fait, on entre dans ce livre, et on y reste. Mine de rien, il en faut peu pour qu'une série manga shōjo se fasse couvrir de prix. C'est amplement mérité.