Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 18 Janvier 2014.
Le commissaire Ambroise Clé est toujours le commissaire le plus fin-limier du Quai des Orfèvres, mais il est confronté au plus grand mystère de sa carrière sans qu'il arrive à le comprendre. Nous sommes au premier jour du XXème siècle, comme pour les deux premiers albums de la série, et il rencontre Isidore, un gamin de 8 ans excentrique, qui se dit à la fois medium et capable de voyager dans le temps par la force de son esprit.
Mélanger encore science et spiritisme, passe encore, mais voyager dans le temps comme H.G. Wells… la Belle Époque n'est plus ce qu'elle était.
Dans les gribouillages du marmot, le commissaire y apprend une histoire qui va se dérouler dans un univers parallèle, et où il se fait lâchement assassiner par un renégat. Une fable, assurément ! Ambroise n'en aurait strictement que faire si la mère du gamin n'était pas d'une beauté stupéfiante et surtout délaissée de son mari.
Sauf que voilà, témoin de phénomènes très étranges, le commissaire est obligé de reconnaître que la science n'a pas encore tout expliqué. Et que oui, des hommes du futur sont parmi nous, parfois pour commettre des meurtres. Et résoudre des meurtres même pas encore commis, ça, ça parle à Ambroise Clé !
C'est toujours la même date, les événements des précédents épisodes se passent en parallèle, mais ne doivent nullement être troublés. Bref, la série devient un exercice de style autour du paradoxe temporel, comme le furent « Valérian et Laureline » ou « Universal War One ». De fait, il aurait fallut parler dans une même émission des trois séries pour en percevoir l'exploit de jouer avec cette notion.