Ce s'appelle un Bip Up :
"Toulouse, première grande ville de France la plus active sur Twitter". ET #CESTPASFINI ! pic.twitter.com/ymywJiC69l
— Ville de Toulouse (@Toulouse) July 8, 2014
Oui, je sais, l'annonce a une semaine, mais je me réservais pour le 14 ;)
Les noms qui y sont remerciés sont les comptes twitters avec lesquels @Toulouse a le plus interagit. Et j'y retrouve pas mal de connaissances, voire d'amis.
Course à handicap
Et on peut dire que ce n'était pas gagné du tout quand on se souvient de ça :
Oui, quand j'ai présenté ma conférence à Paris Web, depuis plus de 18 mois, Pierre Cohen n'avait rédigé qu'un seul tweet, et ne suivait que 3 comptes… d'institutions qu'il dirigeait.
Super accessible, le mec.
Pourtant, c'est pire ailleurs
J'ai récemment rencontré une personne qui s'est retrouvée accidentellement en charge du compte twitter d'une autre collectivité locale. Elle m'expliquait que chaque message demandait une validation par une succession de services à qui il fallait ré-expliquer à chaque fois le concept de réseau social.
Alors, imaginez bien que Twitter, où à la différence de Facebook, Google+ ou MySpace(*), l'immédiateté de la réponse prime, cette procédure de prise de décision digne d'une armée mexicaine mène forcément à la paralysie, et à la non-réponse. Or, quoi de pire que l'absence de réponses ? En général, quand on interpelle le compte twitter d'une institution, c'est très rarement pour lui jeter des fleurs, mais pour avoir une réponse rapide à une interrogation ou à un coup de sang.
(*) Pour MySpace, l'immédiateté d'un réponse n'est absolument pas requise. Une réponse non plus.
La politique défini les choses de la Ville
C'est son sens étymologique, son sens premier, et donc répondre et rendre compte aux citoyens à n'importe quel moment est une évolution essentielle pour tout organe démocratique en notre ère connectée.
Bref, le community manager en charge du compte de la Mairie de Toulouse fait un travail qui n'est pas évident. Et à l'heure où c'est la course aux dossier dans les différentes villes dans le cadre de la French Tech, il faut saluer d'autant plus cette performance.
Kudos !
Mais je ne suis pas sûr que cela soit de l'Occitan…