Supplément Week-End, le magazine des cultures geeks Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 16 Mai 2009.

Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire d'Astro Boy (« Atom Taishi » en version originale, qu'on peut traduire en Enfant de l'Atome), Kana en édite une anthologie en 5 volumes au format A5, d'un confort de lecture supérieur aux éditions poches précédemment proposés par Glénat.
Petits inconvénients : des défauts de moirages à cause des trames, mais gros bonus à la fin avec une histoire de l'auteur racontant la naissance de cette BD culte. Qui devint plus tard la première série de dessins-animés japonais pour la télévision. Et qui a inondé les écrans de la Terre entière.

Dans ce deuxième tome, AstroBoy se voit confier dans des circonstances rocambolesques le collier de Cléopâtre. Car on dit que la célèbre reine est revenue d'entre les morts pour conduire l'Égypte vers la domination Mondiale.
Bien évidemment, il s'agit d'un complot et la reine est aussi mécanique que ne l'est l'enfant prodige.

Naïf dans le dessin et le propos, Astroboy l'est aussi lui-même, fonçant tête baissée dans des situations trop dangereuses même pour lui. Il se retrouve régulièrement estropié, diminué, à la limite de la destruction. Voilà qui le change énormément du dessin-animé moderne où il est indestructible. Les planches de combats aux ennemis innombrables sont superbes, et le style daté est un bonheur à redécouvrir. Cette série avait assis Osamu Tezuka au rang de Dieu Vivant de la Manga. Cette ré-édition de la version remaniée dans les années 1970s est un bonheur.