Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 14 Mars 2009.
Élias est le chef d'une petite gare de campagne, une de ces lignes de chemins de fer qui peuplent les campagnes sauvages. Et donc les immenses machines de fer et de vapeur rythment la vie de la communauté. Mais un jour, ce sont les objets trouvés qui vont troubler sa petite vie : une carte postale laissée par son oncle mort deux mois plus tôt, et une malle imposante et lourde qui semble avoir été oubliée cette matinée et qui intéresse deux messieurs aux très gros bras qui s'expriment d'une façon courtoise mais ferme. Y'a comme qui dirait un parfum de mafia derrière.
Le problème, c'est que la malle a été ouverte.
Sur les collines, il y a les Coyotes Sauvages, une bande de outlaws qui, il faut le dire, sont à la fois vieillissants, en manque totale de reconnaissance par la Justice et même qualifiés par la presse locale d' « Huluberlus qui animent un peu la morosité régionale ». On a connu mieux comme pensum journalistique sur le grand banditisme des chemins. Oscar, leur chef, espère bien faire un grand coup avant de raccrocher les colts.
Ils ont décider d'attaquer le train.
Et pour être sûr que le train s'arrête, il a une idée géniale.
On imagine déjà quelle genre de catastrophe va réunir tous ces personnages.
C'est un album assez vif, le trait est très texturé, jeté, dynamique. Les regards sont grand ouverts. Et la version luxe de l'album en noir et blanc donne un cachet très film d'époque, avec ses rebondissements soutenus. On hésite... est-on dans le Far-West ou dans le Métropolis des années 1920s ? C'est tout le charme de cette bd, le mélange d'imaginaires qui sert l'action mais aussi le comique de situation.