Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 12 Mai 2007.

Michael Jones a sombré dans l'alcoolisme. Une addiction pas vraiment recommandée dans n'importe quel métier. Surtout quand votre employeur n'est pas n'importe lequel : Le MI6. Consternés, les chefs des services secrets britanniques lui propose de participer à une expérience : Desolation. Il fut le premier cobaye à en ressortir vivant. Une année de torture continue sans aucun repos, qui lui a fait même perdre la peur de la mort.
Et en tant que “retraité” très spécial des services secrets, il est assigné à résidence à Los Angeles, comme d'autres agents anglais et américains qui ont vécu l'indicible. Pourquoi L.A. ? Paraît que dans cette ville, si tu y croises quelqu'un de normal, faut absolument se méfier de lui.

Coincé dans cette ville comme dans une prison, Desolation Jones travaille pour la communauté d'anciens barbouzes branques qui zonent dans Los Angeles, cachant ses vieux démons à coup de tarpés, et prêt pour tous les coups de tarés. Comme ce colonel qui collectionne tous les films de cul qu'il peut trouver. Et qui s'est fait dérober une pièce unique : Un film de cul dirigé et joué par Adolf Hitler lui-même.
Dans quel trou Jones va-t-il fourrer son doigt ? Celui des productions de cul fauché qui cassent des jeunes filles débarquées du Middle West ? Ou dans un cercle d'admirateurs du fürher qui se branlent à l'idée de créer une Amérique racialement pure ? Non, encore pire !

Le scénariste glauque et ahurissant du « Ministère de l'espace » et de la série TV « Global Frequency » se complet à imaginer les complot les plus insoutenables. Ça lui plaît de nous mettre mal à l'aise, et il adore recruter les dessinateurs qui vont vous faire gerber.
Flippant, trippant, hallucinant. Mais alors pas du tout pour les enfants.