Génération casseurs
(crédit image : Paul Clave pour Rue89)

Allons, allons, on se calme sur le potard. T'as perdu la partie, ben remets une pièce, et obtient honnêtement ta place dans le hit-score des Démolisseurs.
Pour fêter les 20 ans du loisir secret de Notre Président pile poil ou presque... un petit cours d'histoire sur un des genres les plus prisés d'arcade-réflexion du jeu vidéo, aujourd'hui totalement désuet :

Le casse-brique.

Était-ce les prémisses d'une jeunesse wesh-wesh-bling-bling qui, dans l'impatience de leur Rolex du 49ème anniversaire, veut tout casser, et notamment les barres de leurs banlieues ? Ou la prémonition de la chute du Mur de la Honte, construit à Berlin par la RDA, histoire de couper binairement le monde entre les Gentils et les Méchants ? Ou plus simplement l'inspiration de l'album/film « The Wall » des Pink Floyd ?

Où pour faire tomber un tableau de parpaings, il te fallait bien au moins 10 minutes de patience avec une petite bille d'acier et une raquette de ping-pong. Maintenant, si tu veux abattre un mur, tu prends le Barrett calibre 0.5. Le FPS a tué toute la poésie et la patience de l'artisanat...

Chaque jour cette semaine, vous pourrez lire un article qui vous donnera une envie irrépressible de jouer du burin :

  1. Niveau 1 : Breakout (1976, Nolan Bushnell)
  2. Niveau 2 : Arkanoid (1986, Akira Fujita)
  3. Niveau 3 : Bolo (1987, Meinoff Schneider)
  4. Niveau 4 : Titan (1989, Titus)
  5. Niveau 5 : Bananoid (1989, William Rieder)
  6. Niveau 6 : DHTML-Arkanoid (2002, Scott Schiller)
  7. ? Bonus stage

Cette suite d'article a été précédemment publié sur le site Plantages.info en 2007, lequel a été concrétisé finalement en cnis-mag.com. Sa ressortie est aussi l'occasion de soutenir à ma manière la chaine Nolife.

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