Supplément Week-End, le magazine des cultures geeks Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 1er Août 2009.

Ben voilà, le dixième ZOTT promet un final d'anthologie. La deuxième demi-finale n'a pas encore eu lieue que l'arène a dû être évacuée en catastrophe pour rénovations urgentes.

Humour : bien sûr que tous les spectateurs ont signé une décharge comme quoi leur mort ne saurait être imputable aux organisateurs. C'est juste qu'il y a eu un évènement totalement inédit qui pourrait complètement retourner ce tournoi : une équipe issue des qualifications est arrivée en finale, ce qui est particulièrement gênant pour l'équilibre politique du système solaire. Et surtout quelque chose de totalement improbable : la résurrection de Gally. Uniquement à partir de sa puce cerveau et de quelques nano-machines. Un coup que même les docteurs Desty Nova considère comme un exploit.
Pourtant, Yoko qui peut désormais créer ex-nihilo un corps de combat, se permet une petite pause (faut dire qu'avant sa disparition, elle s'était permise d'entrer par effraction dans Merlin, le mythique ordinateur mondial, et qu'elle en était sortie toute chamboulée), voire même de sympathiser avec ses futurs adversaires.

Bref, en haut de l'échelle de Jacobs, en orbite au-delà de Jéru, une ancienne de la guerilla de Mars pourrait complètement changer la face du monde si jamais elle remporte le ZOTT.
Et ça, bien évidemment, il en est pas question. Mais comment arrêter son irrésistible ascension sans que l'opinion publique ne soupçonne la manipulation ?

Alors ? Ben oui, je reste complètement accro à l'univers de Yukito Kishiro, qui s'amuse avec virtuosité à créer des personnages invraisemblables. Qui sont de vrais salauds irrécupérables, et qui cache en fait des sentiments honorables ? C'est tout le jeu de la série.
L'auteur arrive à renouveler l'intérêt pour une trame qu'on aurait pu croire complètement linéaire (un tournoi d'art martial, rien de plus bateau pour faire ronronner une série) enchaînant furies et scènes complentatives d'un graphisme parfaitement léché.

Précédentes chroniques : « Gunnm », « Gunnm Last Order » : #6, #7, #8, #9, #10 et #11.