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To build the future of portnawak (ripolinize da ouaib twoupoïntziwoo staïle)

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lundi  Page One USA Chester Himes
mardi b.d.
mercredi (interview annulée) b.d.
jeudi b.d.
vendredi (interview annulée)
agenda
bande-son

zérø trente-et-un lundi vingt-neuf novembre neuf

Page One USA (Peanut Butter) littérature
Chester Himes (interview exclusive) « L'aveugle au pistolet », « La fin du primitif »

Chester Himes est né en 1909 dans le sud des Etats-Unis. Au contraire d'autres écrivains noirs de sa génération, comme Richard Wright (sujet d'une prochaine émission), Himes est issu d'une famille bourgeoise, un milieu qui aura une importance dans son oeuvre à venir. Enfant doué et studieux, Himes passe sans transition d'une enfance protégée à une adolescence qui le conduira tout droit en prison en 1928, condamné à 20 ans de réclusion pour un cambriolage à main armée. Il en sortira 7 ans plus tard, libéré sur parole, non sans avoir profité à sa manière de cette expérience en écrivant alors ses premières nouvelles.
Sans diplômes ni ressources, Chester Himes tente alors de vivre de ses écrits : articles, nouvelles, guides touristiques et de divers petits boulots. En 1945, sort son premier roman « S'il braille, lâche-le » qui aura un succès critique plus que commercial. En '54 il quitte rapidement les USA pour la France, en pleine période maccarthyste. Il écrit sur les conseils de Duhamel « la Reine des pommes » pour la Série Noire. Un roman qui marquera le début de la saga d'Ed Cercueil et de Fossoyeur Jones, deux policiers noirs dont les méthodes brutales n'ont rien à envier aux
pires policiers blancs.
Avec la série de roman qui va suivre, Himes n'aura de cesse de manier au travers de ces écrits la comédie et la satire, mais aussi la violence et l'horreur de toute une communauté noire partagée entre le désir de la révolte avec les mouvements pour les droits civiques (et plus tard le Black Power), et le désir beaucoup plus insidieux d'accéder à une certaine bourgeoisie au coeur de la société américaine. Et ceci Himes l'ouvrira comme une plaie béante, qui aujourd'hui encore ne s'est pas refermée. Cela lui vaudra de nombreuses critiques au sein de la communauté noire qui apprécie peu l'image négative qu'il renvoie d'elle.

zérø trente-deux mardi trente novembre neuf

b.d.
news : Casterman racheté par Gallimard.
Gainax studios, NewType « le grand-livre de Neo-Genesis Evangelion » (Glénat)

Cette japanimation (d'abord traduite en VHS par Dynamic visions) n'est passée que sur des chaînes françaises "confidentielles" (C:, GameOne puis enfin C+) alors qu'elle a fait un véritable carton au Japon. Le manga dérivé est publié par Glénat. Mais qu'est-ce qui fait que «N.G.Eva» cartonne tant ?
Le mélange super-sentaï (i.e. "Goldorak") et horreur ? le mix s.f. religion ? l'omniprésence de la mort et l'innocence de la jeunesse ? Sa densité et son détail ? C'est indéfinissable... Cette série est psychologiquement très violente et fascinante. Normal de la part du studio Gainax, producteurs de d.a. aussi déjantés qu'«Otaku-no-video» (à quand une traduction ???) «Les ailes d'Honnéamisé» (Manga vidéo) «Gunbuster» (Dynamic visions) et «Nadia et le secret de l'eau bleue». Compilation de documents par le magazine NewType : 176 pages d'illustrations, story-boards, crayonnés, recherches, descriptifs et même courrier de fans au réalisateur! Un colossal travail excellement traduit qui donne envie de revoir les vidéos. Indispensable pour moi, vraiment haïssable pour d'autres. Tant mieux !

Tanaka «Gon» (Manga, Casterman)

Endormi au secondaire, un tyrannosaure se réveille au quaternaire. Son rôle : troubler le climax et saccager l'écosystème. Son leitmotiv : se prendre pour un mammifère, n'importe lequel. Sa mission : nous faire rire. Et voilà comment ce ridicule Godzilla^TM (50cm mais 500kg, force herculéenne) miniature a fait écrouler de rire des millions de lecteurs de par la planète : le dessin précis, le gag universel, et le lettrage strictement inexistant. Pas de bulles, pas d'onomatoppées : par d'erreurs de traductions !
À l'occasion de la sortie du coffret réunissant les 6 tomes, Casterman publie ce petit fascicule couleur. Mais méfiance : Gon est redoutable.

C. Lau, P. Yu «Célia #5-II/3 : Chronique du printemps» (Tonkam)

B.d. made in Hong-Kong, on est en plein fantastique chinois, un poil remixé Donjons&Dragons. Le résultat est désaltérant, malgré une trame maigre. Couleurs saturées des personnages (manière animation), décors au look aquarelle, palette graphique bienvenue,... c'est différent du manga, mais cela reprend la typographie (scènes d'action, visages, mise-en-page et caricatures !).
Les choses vont mal : Tanis semble mal barré face à Luna, tandis que tous les Cristaux sont détruits par le "Mal". Et alors ? Eh ben, on est mal, les gars !

agenda dédicaces concerts expos

zérø trente-trois mercredi premier décembre neuf

(plateau avec Dr Livingstone, DJ Peyo et Franck Priot annulé. grrrr)
b.d.
A. Jodorowsky, Z. Janjetov, F. Beltran «Les technopères #2: L'école pénitentière de Nohope» (Humanoïdes associés)

Albino, loin de sa mère esclavagisé par sa soeur, entre dans le terrible monastère de l'ordre technothéocratique. Comment le seul utopiste a-t-il pu devenir chef de cet ordre strictement égocentromatérialiste ?
En tout cas, si le dessin de Janjetov («John Difool avant l'Incal») est toujours sauvé par la coloristation informatique de Beltran («Mégalex»), Jodo nous surprend par un scénario presque intéressant. Pas franchement innovant dans l'histoire mais bon, une bonne série dérivée de «L'incal»...

A. Taymans «Caroline Baldwin #5: Absurdia» (Casterman)

Les aventures ne sont pas finies pour la jolie journaliste : voilà qu'un serial killer (tzim!) officie dans la Grande Pomme. mais que les choses se compliquent au maximum quand il apparaît évident que ces meurtres sont une forme de chantage sur un des acteurs d'un opéra-rock," Absurdia" dont toues les dates new-yorkaises sont à guichets fermés. Mais pourquoi alors l'acteur principal voulait tout plaquer ?
Un joli sac de noeuds pour Caroline, un délectable moment de pur polar noir.

«Paroles de taulards» (encrages, Delcourt/BD-Boum)

Initiative excellent du festival de Blois (BD-Boum) : faire rencontrer un détenu, un scénariste et un dessinateur. Cela donne un très bon ouvrage collectif, tout en noir (forcément) ou le polar jouxte l'onirique. Ou plutôt le cauchemardesque univers des prisons. Exercice de style brillamment réussi par les auteurs. Espérons que cela fera naîrte quelques vocations chez les auteurs des scripts !

J. Van Hamme, F. Vallès «Les maîtres de l'orge #8 : Les Steenfort» (Grafica, Glénat)

À l'origine série tv qui a faillit être tournée par TF1 dans les '80s, cette saga b.d., qui a donnée lieue à une excellente adaptation télé (quoique plus déshabillée) ne pouvait pas se conclure tel quelle.
D'où un petit clin d'oeil sur les sept générations de brasseurs qui se sont entre-déchirés par cette petite collection d'histoires courtes autour des albums. Sympa mais pas franchement indispensable (ou alors pour la description de "Largo Winch" en intro!).

F. Miller, L. Varley «300» (Rakham)

Le livre évènement du comics : le retour du maître aux crayons (et de sa compagne à la couleur). Pour raconter celle des terribles guerres d'Alexandre le Grand contre la péninsule hellénique en 480 avant J.C. Et comment 300 hommes vétus de rouges, guerriers dans l'âme originaires de Sparte ont tenu tête à l'invasion. L'art de la guerre chez les Grecs.
Un ouvrage superbe, format à l'italienne, cartonné, beau papier... Ravira tout collectionneur de b.d. Franchement magnifique

agenda concerts expos dédicaces

zérø trente-quatre jeudi deux décembre neuf

b.d.
C. Blain, J. Sfar, L. Trondheim «Donjon potron-minet #-99 : La chemise de la nuit» (Humour de rire, Delcourt)

Et de trois ! trois séries menées de front autour du thème D&D. Revu sauce humoristique par les auteurs les plus frappadingues et les plus déjantés vu de ce côté-ci du monsters compedium. Sauf que l'histoire a lieue bien avant la rencontre de Marvin avec Herbert. Dans la jeunesse du Maître des Donjons, Hyacinthe, et de son arrivée dans la grande ville et du tyrannique Jean-Michel. Et où les leçons, surtout de capitalisme, sont amères. Heureusement la Justice rode.
Tordant,  excellent, et Christophe Blain au dessin pour cette série.

L. Trondheim «Monstrueux Noël» (Jeunesse, Delcourt)

Deuxième tome des mirifiques aventures de Jean-Christophe, le monstre gentil et des deux enfants qui l'ont créé face à un monstre qui martyrise le Père Noël (non, ça ne sent pas la récup'!). Un plaisir surtout pour les petits, et un gros fou-rire en voyant Lewis Trondheim s'auto caricaturer. Franchement sympa, mais plutôt pour les mioches.

Sfar, Mu~nuera «Merlin #2: contre Noël» (Dargaud)

Merlin, apprenti mago deviendra grand, toujours accompagné d'un cochon parlant (euh, un magicien victime de son propre sort) et de l'ogre Tartine (parce que c'est comme ça qu'il aime les enfants), vont faire trouze milles co*****ies en s'attaquant au gentil Père Noël... Qui à cette époque était encore gamin. Bande de vicieux !
Moins éclatant que le premier, dommage.

agenda dédicaces concerts

zérø trente-cinq vendredi trois décembre neuf

(interview avec Mix'Art Myrys annulée, graaaaaaaaah)
programme musical pour gens rafinés
agenda, concert, dédicaces, expos

zérø agenda neuf

zérø lun12~ven31 : des lots à gagner ... on liquide avant le zérø !
zérø jeu 9 : interview Hughes Labiano : intégrale «Matador» (Glénat), «Dixie Road» (Dargaud)
massage auditif mer 8 : 20:30 D-Tracks télé n°7 (apéro vidéo) 22:30 Damian (<FMR>) Classico Café
rencontre : Éric Stalner «La croix de Cazenac» (Glénat) Bédéciné Ven10
expo : Éric Stalner à Terres de Légendes en Décembre
soirée : Jamaican session Bikini Ven17 (20f) : Poupa Christopher (<FMR>samedi 15:oo~17:oo) Lieutenant Malo, Little Dany
soirée : Diesel électrique Fluo Sam18 (40f) : La cellule rose (<FMR> dimanche 22:oo~24:oo)
bad trip : Soirée Mauvais goût Bikini Sam18 (20f) : Abus Dangereux/Vicious Circle (<FMR> jeudi 20:30~22:oo)
soirée : battle of da year Bikini Ven31 22 DJs! (techno/jungle) rens : hypertunez
flykitue : celui de battle of da year justement, par Alphabet City : format A4 cartonné !(mais visuel pompé).
maille : erratum! correctif sur le site référence de la japanimation, Animint !
maille : et le kitsh du kitsh : CanardWC, récure même sous les aisselles !
maille : Babelnet : le webzine de l'informatique alternative. Ou comment penser autrement son environnement.

zérø bande-son neuf Audioactive «Return of the Red I» (Warner)
Mukta «Indian siter & world jazz» (2kdix, Wea) rare but excellent !
Death in Vegas «the contino sessions» (Deconstruction, Bmg)
Grooverider «Mysteries of funk» (Chrysalis, Sony) nouveauté
Boom boom satellites «On the painted desert - Rampant colors» (R&S) ep de remixes hallucinants
«Miyasaki : the best» (SM records) pour la sortie de "Mon voisin Totoro"
«Neon Genesis Evangelion II & III» (SM records) pour le artbook chez Glénat
Everything but the girl «Walking wounded» (Virgin, Sony) petit oldie pour le plaisir
Squarepusher « Burningn'n tree » (Warp/Pias)
Jimi Tenor « Organism » (Warp/Emi) nouveauté
Nightmares on Wax « Smokes delight » (Warp) rare oldies
Kurtis Mantronik « I sing the body electro » (Oxygen/Pias) nouveauté
Ken Ishii « Sleeping madness » (R&S/Pias) nouveauté
« Vendôme records (Paris) classicals » (Vendôme records) compilation ex-label du Lutin (Stormtropers, Dragon crew, <FMR>)
Kemuri « Little Playmate » (Roadrunner) concert au Rex mercredi 8 + Opé Tonkam éditions

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