DaScritch Networks
To build the future of portnawak (ripolinize da ouaib twoupoïntziwoo staïle)

 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ lundi»vendredi 14:»15: <FMR> 89,1 zérø zérø newsletter quinze

lundi b.d.
mardi
mercredi cinéma b.d.
jeudi magazine culturel théâtre
vendredi b.d. guests
agenda
bande-son

zérø cinquante-et-un lundi dix janvier zérø

b.d.
news : opération b.d. à 20F chez Dupuis
J. Van Hamme, Hermann « Lune de guerre » (Aire Libre, Dupuis)

À priori l'album choc de ce début d'année : à ma gauche sur le ring le scénariste à succès, créateur de XIII, Largo Winch, Thorgal, les Maîtres de l'Orge, Finkel, Epoxy repreneur de Blake & Mortimer... habitué des séries à séquelles ; à ma droite, le tornitruant et remuant dessinateur de Bernard Prince, On a tué Wild Bill, Sarajevo Tango, Cäatinga,... passé maître de la couleur directe. Bref le choc des titans.
Et l'histoire narrée, c'est un peu ça : celle d'un mariage qui dégénère à cause d'un conflit entre l'égotique cuisinier d'un restaurant et le suffisant notable local, à cause de quelques malheureuses crevettes. D'un côté, on quitte la table en refusant de payer l'addition, de l'autre on tient en otage la mariée et sa belle-mère. Et c'est parti ! 29 personnes qui vont s'opposer dans un déluge d'honneur baffoué, d'insultes, d'hormones, de coups, de pleurs et de sang... Par la destruction, la prise d'otage, les menaces, la blessure et le meurtre prémédité.
La connerie humaine ne peut se raconter à ce stade, elle se lit !

J. Dufaux, Renaud « Jessica Blandy #17 : Je suis un tueur » (Repérages, Dupuis)

Les créateurs des « Fils de la Salamandre » écrivent un épisode introspectif de leur héroïne qu'ils malmènent avec plaisirs (pervers !), un album autant axé sur la personnalité du personnage titre que sur l'intrigue . Celle qui aura connu le Diable, vu mourrir ses amis et qui pour oublier cela boit comme un trou va tenter l'une des thérapies les plus dures qui soient : celle du M. Tatch. Six personnes, qui se croient trop forts face à la folie, réunis en couple et obligés de tout raconter à leur conjoint. Angel, le mystérieux ange gardien de la cure, est chargé de faire les tenter vers la mauvaise passe par l'humiliation, la violence et la haine.
Forcément, un tel programme ne peut tourner que vers une tragédie.

D. Lapière, Bailly, Mathy « Ludo #3 : Enquêtes et squelettes » (Dupuis)

Cette b.d. à embedding est toujours aussi charmante mais ne sait toujours pas sur quel pied danser ! Après la découverte et un épisode fantastique, voici un volet plus social car Ludo et son pote David vont partir à la recherche du dessinateur de leur série culte "Inspecteur Castar". L'occasion de se tourner en dérision l'aspect World Company de Dupuis, me semble-t-il ...
Toujours à lire pour les enfants pour l'excellente qualité de la série. Je vous invite à vous ruer sur les premières éditions collector du #2 s'il en reste encore en crèmerie !

zérø cinquante-deux mardi onze janvier zérø

programmation musicale
(spécial Japanimation, guess why ?)

zérø cinquante-trois mercredi douze janvier zérø

cinéma dessin-animé
« Mononoke Hime » "Princesse Mononoke" (Hayao Miyazaki, 2h15, Japon 1997)

Si pour son dernier dessin-animé de sa prolifique carrière, le réalisateur H. Miyasaki parle de son sujet favori (la nature et les hommes), il n'y va pas de main morte ! Alors que ses productions se destinaient à un public enfantin, ce dernier film est plutôt pour un public averti. Comment peut-il en être autrement dans les relations conflictuelles entre l'Homme et la Nature ?
le Japon médiéval fantastique. Un village manque d'être piétiné par un sanglier gigantesque dévoré par un maléfice. Maléfice que ce dieu retourne contre Ashitaka, le jeune homme qui l'a achevé pour sauver son village. Ce dernier, condamné à mourir rongé pâr cette malédiction, quitte les siens pour comprendre la cause de ces sinistres présages. Son voyage l'amènera au milieu d'une lutte de territoire entre une forge, le clan Tatara et une fille-loup , la Princesse Monstre, égérie de la Forêt et des Dieux Animaux.
Tous les acteurs, humains ou monstres, sont rongés par la haine, contre laquelle ils luttent pour ne pas perdre raison. Les uns par cette malédition qui pourri le corps des dieux, d'autres dans leur âme. Et pourtant, aucun n'est réellement mauvais. Loin d'être manichéen, ce dessin-animé laisse perplexe le spectateur : que penser des protagonistes ???
L'histoire en est captivante.
Pas de doutes sur le character-design : On regarde une production du Studio Ghibli, signé de son mythique fondateur. D'ailleurs, on est plus proche du cultissime « Nausicäa from the valley of wind » que de « Mon voisin Totoro » ou « Porco Rosso »,... Une vision auto-destructrice de l'homme, bousillant environnement puis lui-même ; et celle d'une nature devenue hostile (rappelez-vous de la jungle empoisonnée).
Grande différence : les combats. Membres arrachés, sang visible (touches discrètes mais...) : les batailles sont de gr&andes effusions de sang et de larmes. Væ victis ! La vision de la nature est toujours aussi enchanteresse : le coeur de laforêt avec ses grands arbres, ses animaux divins, etc...
Chef d'oeuvre ultime et culte.
NB : en savoir plus : sites en agenda, interview de Miyazaki dans "En salle" (TLT) et numéro spécial de Animeland.

b.d.
Frédéric Bézian « Chien rouge chien noir » (PMJ éditions)

Artiste pluri-disciplinaire, Bézian sort de temps à autres de petites pépites du 9° Art. Dénominateur commun : les relations humaines, la vision de l'autre. Dans cet album au titre énigmatique, Lou, compositeur de musique contemporaine, a disparu depuis plus d'une semaine. Frank, en cherchant son ami, va indirectement enquêter sur la manière dont est perçu Lou par ses connaissances.
Ce livre, paru en Octobre et nominé pour le Prix de la Critique à Angoulême, demande un certain temps pour être digéré (et donc chroniqué !!!). L'opposition entre le réel (?) noir-bleu et les énigmatiques cases rouges vides laisse perplexe, ouvre des interrogations, des nombreuses hypothèses, et finalement se lit toujours différemment. À l'origine prépublié dans l'éphémère prozine Brazil, ce bouquin est initiatique ! ... À l'univers de Bézian, prochaînement adapté en série animée pour la télé !

agenda expos, concerts

zérø cinquante-quatre jeudi treize janvier zérø

Magazine culturel (Monique Blanquet & Suzanne Tafani)
théâtre
Dostoïeski « Nuits blanches » (théâtre Garonne) & « Karamasov » (théâtre de la Cité) mise en scène par Didier Carette et interprété par le groupe Ex-Abrupto

Interview du metteur en scène et des producteur sur la création des spectacles et leur production, enrichi d'extraits de « Karamasov ». Analyse par l'exemple du montage d'une pièce de théâtre, sur le pur point de vu production. On parlera la semaine prochaîne de l'aspect subjectif de cette pièce forcémenty tendance par sa vision fin de monde (éclipse, apocalypse, et tout le tralala (????)) brillemment mis-en-scène et joué. À voir aussi le décor du Théâtre de la Cité et les détournements d'affiches !

agenda danse

zérø cinquante-cinq vendredi quatorze janvier zérø

special guests DJs : Size-O & Stephanovitch
b.d.
David Mack « Kabuki #2 : À fleur de peau » (Image / Génération comics)

Hallucinante série comics, encore une fois très inspirée de l'univers nippon mais graphiquement inspiré des indépendants européens. Un clone de «Shi» ? Non, assurément : une création originale ! La dérive psychique de Kabuki, agent secrète des "masques de Noh" récupéré par l'ennemi. Ou les diverses manipulations de l'esprit pour extorquer des informations ultra-sensibles. C'est aussi le prétexte à des essais graphiques délirants : du noir&blanc encre aux crayons de couleurs, d'un découpage classique à l'éclaté post-Druillet... une mini-série qui finira série à part entière. Logique.

K. Takahashi « Yu-Gi-Oh #7 » (Kana, Dargaud)

Yûgi se trouve face à Anzo, un autre garçon hanté par un maître des ténèbres qui a le pouvoir d'emprisonner les esprits dans des figurines de JdR. Face à cet infernal MJ, comment vont s'en sortir nos amis ?
Graphiquement innovante et au concept original, cette série reste toujours très amusante (difficile de ne pas tirer un sourire dans le bus [P-). Mais hélas, le traducteur pourrait un poil se documenter sur les jeux de rôles... parce que traduire D10 par "dé à dix facettes" ou encore un D% en... GAAAAARLLLLLGG OH ET PUIS NON, J'ABANDONNE : CES HISTOIRES SONT KITCH AVEC LEURS JETS MIRACLES ET DES JEUX POUSSIVEMENT SIMPLIFIÉS EN HASARD PUR. C'EST UNE HONTE ! JE DÉFIE ICI DONC LES TRADUCTEURS AU GANG OF FOUR (DARGAUD), L'ATTACHÉE DE PRESSE AU GO, LES COMMERCIAUX À ADVANCED CIVILISATION (AVALON HILL) ET LE DESSINATEUR AU MAH-JONG RÈGLE CHINOISE MODIFIÉ CORÉENNE (SANS FLEURS NI SAISONS, DEFAUSSE CACHÉE)...
because I do have myself a dark side too [B-D !!!! (jouissif, non?)

T. Inoue « Slam dunk #5 » (Kana, Dargaud)

Surprise ! L'essentiel de ce bouquin est consacré aux quatres dernières minutes d'un match. Ce dernier, de niveau départemental, est véritablement serré alors que le personnage principal connaît à peine les règles du basket. Techniquement, c'est probable, critiquement(-vôtre) c'est scotchant : suspens, explications techniques point barbantes, dessin extrèmement dynamique, maîtrise de la dramatique. Je n'aurais jamais crû qu'un manga de sport puisse à ce point me passionner ! gasp.

G. Aoyama « Détective Conan #19 » (Kana, Dargaud)

Énorme effort de traduction  sur l'enquète central du livre : un célèbre écrivain de romans policiers disparaît et envoyant de temps à autres un chapître de son nouvbeau roman : « À demi mots ». Évidemment bourrés d'indices, les "extraits" fictifs se lisent au premier comme au second degré. Oui ! les codes marchent ! je ne sais pas comment est cet épisode en version originale, mais là, je tire mon chapeau bas ! Et cela tombe particulièrement bien : car outre l'excellent effort de l'équipe Kana, le dessinateur montre par petites touches qu'il sait exprimer des sentiments à un visage en utilisant d'autres codes que ceux du manga. En clair : il acquiert sa propre graphie.
En clair : je me régale. Un must.

zérø agenda quinze

zérø Lun24 (report): Page One USA sur Los Angeles, capitale du futur « City of Quartz » (éd. la Découverte)
zérø absent du 26/I au 30/I : 27° festival d'Angoulème
D-Tracks à la télé (la vraie, Mar24/I à o:3o) sur France3Sud. vive les déjantés du 4/3 !
D-Tracks avant-premières : Mer 19 16:3o Cinémathèque de Toulouse & 2o:oo Classico café
soirée : pré-écoute "My favorite dentist is dead" bar La Maison (rue Gabriel Peri) Mer26.
kiosque : Spécial Hayao Miyazaki/Studio Ghibli dans le HS#3 d'AnimeLand
maille : Princesse Mononoke, site officiel français du film. En Flash, très beau, mais loooooooooooooong !
maille : Le site officiel du studio Ghibli, royaume de Hayao Miyazaki (réalisateur comparé à Disney)
maille : celui non-officiel du fan club Miyazaki : Nausicäa
maille : et si votre brouteur affiche les caractères nippons, zyeutez le rendu de recherche "Mononoke Hime" sur Yahoo Japan
maille : avez-vous voté pour l'Alph'Art du Public 2000 ???
maille : et le Terrier du Lapin, qui retransmet le programme <FMR> dans ses oreilles (thks U [P-)

zérø bande-son quinze

Joe Hisaishi « Princesse Mononoke » (Milan/BMG) La bande originale (sublime)
Grooverider «Mysteries of funk» (Chrysalis, Sony)
« The space décapsuleurs/the space bottle-openers » (Island/Universal) tu devrais pas dormir en costume
Cornelius « CM: Cornelius reMixes » (Matador) compil de remixes d'une paire de furieux
Kruder Dorfmeister « The K&D sessions^TM » (Stud!o K7) une autre compil de remixes furieux
Boom boom satellites «On the painted desert - Rampant colors» (R&S) ep de remixes hallucinants
Dimitri from Paris «Sacrebleu, la édition spéciale» (Yellow,EastWest) Vous dansez mademoiselle ?
Jimi Tenor « Organism » (Warp/Emi)
Chemical brothers « Surrender » (Freestyle dust / Virgin)
My favorite dentist is dead « Je vis à l'intérieur » (EastWest/Warner)  pré-écoute (sortie 1er Février) avant interview
Alex Reece «So Far» (Island)
Kid Loco (presents) «Jesus life for children under 12 inches» (East West) encore une compil de mixes
Plastikman « artifakts [bc] » (Novamute)
Kojak « Crime in the city » (Pro-Zak trax) ben pask'il était en live (pas vu) au Bikini Samedi dernier (Dj's attack)
Everything but the girl « The best of ebtg » (Warner) ya eu les soldes à la superette culturelle
Massive attack « Protection » (Circa) ma carte bleue a pris mal (8 cds en tout !)
Beastie boys « The in  sound from way out ! » (Grand royal/Capitol) les instrus des hip hopeux
Neneh Cherry « Raw like sushi »  (Circa) premier album avec les cultes "Manchild" et (pour Atari ST) "Buffalo stance"
 

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