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To build the future of portnawak (ripolinize da ouaib twoupoïntziwoo staïle)

très en retard, mais cela valait le coup, mhhh ? les rubriques sont consultables sur Tchatche.com
NB : désormais, tout le monde reçoit ZWN en couleurs ! [P-)
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mardi kiosque sorties b.d. interviewes Clarke et Téhem
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interviewes
Téhem « Malika secouss #3 » (Tchô! la collec..., Glénat)

Avant créer la bande de Malika, Téhem fit parti du fanzine réunionnais Le Cri du Margouillat (ou il crée le personnage de « Tiburce », garçon dans un village réunionnais) dans lequel se remarque régulièrement de talentueux auteurs, quoique sérieusement déconneurs. Il a été un court moment professeur en banlieue, et c'est un peu de là que lui est venue cette galerie de portraits acides : La beurette Malika plutôt rentre dedans avec tes Nèïk®, le filiforme Jeff à l'astuce attrophiée et Doodley, le black obèse. Ces trois-là sont inséparables car ils ont tout vécu ensemble. Et comme dans leur quartier, les Paquerettes, il n'y a strictement rien à faire...
C'est un recueil de gags méchants et satiriques non seulement sur les jeunes eux-mêmes, mais aussi sur les habitants et les pouvoirs publics. Entre le pauvre animateur de quartier qui ne sait pas ce qu'il va se prendre dans la tronche comme mauvais coup et la mairie aux "initiatives" plus que discutables, on dirait Didier Porte rencontrant Matthieu Kassovitz.
Rencontre avec Téhem à Angoulème en Janvier 2000, dans le stand Glénat.

Midam, Clarke « Durant les travaux, l'exposition continue... #3 : Crises de foi » (Humour Libre, Dupuis)

La naïveté est décidément bien pratique. Elle permet de s'enrichir... enfin dans le sens que le plus malin souhaite ! La crédulité des gens étant sans limites, seuls de purs cartésiens, manipulant froidement le bistouri de l'humour pince-sans-rire. L'occasion donc d'épingler (comme d'autres collectionnent les coléoptères) astrologues, homéopathes, mages, sorciers, désenvouteurs, gourous, ufologues, apocalyptologistes, et cætera... le tout classé méticuleusement par catégories. Si vous vous appelez Raël, Uri Geller ou Madame Soleil, préparez-vous à mourir. Rah flûte, c'est déjà fait !
Vous êtes méchants et Saint-Thomas ? Et bien cela va vous faire rire !
La rencontre des auteurs de « Mélusine » et de « Kid Paddle » a donné une merveille d'humour à l'anglaise, parfaitement nonsense. Hélas, ils ont abandonné les idées dignes des Monthy Pythons et le gimmick de base (tous les personnages portaient des lunettes, les rendant impavides). Ce qui rendait cette série totalement exceptionnelle a été affadie. Reste néanmoins une pure merveille de méchanceté.
Rediffusion de l'interview (monthy python style!) de Clarke, passé à Toulouse en Mars 1999 à la librairie Bédéciné.

sorties
collectif « Aire Libre : Une exposition imaginaire » (Aire Libre, Dupuis)

Fêter les dix ans de cette collection d'exception, voilà la raison d'être de ce livre. Rassemblant tous ceux ayant oeuvré pour cette collection, chaque double page est consacré à l'une des 41 histoires complètes parues (ou prévues), présentant un dessin inédit en pleine page, un résumé et une présentation des auteurs. Ce livre rappelle aussi qu' "Aire Libre", collection de bandes dessinées d'auteurs, est avant tout une collection "adulte", au sens de récits matures.
Car depuis le premier titre (« Le voyage en Italie » de Cosey, parlant de la guerre du Vietnam) beaucoup d'albums Aire Libre tiennent un discours engagé et militant, sous la bienveillance de Dupuis (premier éditeur européen présent jusque-là que dans la b.d. pour enfants via Spirou magazine). On retiendra quelques albums majeurs comme : « Le crépuscule des elfes » (de Pierre Dubois et René Hausman : la déchéance du Petit Peuple), « La Guerre éternelle » (Marvano adaptant le chef d'oeuvre s.f. de Joe Haldeman), « Zoo » (Frank et Philippe Bonifay contant la Grande Guerre d'une manière totalement décalée), « Sarajevo Tango » (comment Hermann a interpelé les plus grands de ce monde sur cette tragédie),...
Mais la maquette ressemble beaucoup à « la Fabrique Delcourt » (couverture noire, triangle rouge, grand format) à l'époque éditée pour les 10 ans d'un autre éditeur majeur de la b.d. franco-belge en 1996. D'ailleurs, comme lui, l'« Exposition imaginaire » est tirée à 10 000 exemplaires en édition unique.

d'après Hubert Chardot, Ange, Sébastien Goëthals (dessin) « Tower #2 : Le sacrifice du fou » (Aventures, Vents d'Ouest)

6 ans que le fameux terroriste "Tower" n'a pas frappé en Irlande du Nord. Et pour cause : Tom Cleggan a raccroché, il est parti en Italie, a épousée Carla, une jolie fille, et vit dans une confortable villa. Mais un soir, un cambriolage rattrappe son passé en même temps que quelqu'un lui usurpe son pseudo pour des attentats particulièrements meurtriers... Il entraîne malgré lui Carla dans une sanglante recherche du passé, où l'odeur du semtex remplace celle de la madeleine. Et où les perspectives de paix ne semblent pas arranger les affaire de certains lieutenants de l'IRA, notamment Rook, ancien chef de Tower et de son père. Mais ils ne sont pas les seuls à se complaire dans ce climat de terreur.
Combat politique, guerre des polices, passés troubles, tueurs semant la mort : une politique-fiction de toute beauté, soigné aux petits oignons par les Ange (« Bloodline ») ; d'une actualité troublante puisque dans la semaine de parution, l'Irlande du Nord venait enfin d'avoir son autonomie accordée par Londres. Hélas le dessin réaliste manque parfois de pêche, et le découpage conventionnel fige le rythme des scènes d'actions, bref désarmorce l'intrigue.

Daniel Bardet, Boutel « Le Boche #7 : La route mandarine » (Grafica, Glénat)

Et voilà ! les frères Stalner ont tellement de travail (« Le fer et le feu »,...) que cela devait arriver : Après 5 ans sans nouvelles du « Boche» ils ont dû passer la plume à un autre... Boutel (« Les chemins de Malefosse », « Docteur Monge ») reprend avec brio cette b.d. en costume avec un dessin réaliste très poussé.
On retrouve Claus Zollner, alsacien enrôlé par les Allemands durant la 2° G.M., qui tente de faire oublier ses mésaventures en Indochine. Avec la belle Marie et son fils Léo, il accepte un poste de directeur des Comptoirs, "grâce" aux intrigues de Garcin-Lacour. Mais au sortir du conflit mondial, jamais les grands empires coloniaux n'ont jamais été aussi secoués par leurs colonies. Là où les Britanniques vont s'en sortir en promettant vite autonomie et indépendances, les Français vont faire face à des conflits plutôt violent. Mais revenons en 1946 où le "Boche" s'aperçoit vite que les Comptoirs servent de couvertures pour difféernts traffics en coloniaux corrompus et rebelles Viet-Minh. Une position très inconfortable dont il va devoir s'en sortir au mieux, entre les pirates menés par des Japonais et la Légion Étrangère (plein d'allemands "reconvertis").
Le début d'un nouveau cycle d'aventures, avec des dessins magnifiques. Si les paysages du film « Indochine » vous ont plu, voici enfin le scénario qui lui manquait !

Denis Lapière, Alain Sikorski « La clé du mystère #1 : Meurtre sous la Manche »  (Dupuis)

Le principe du "wudonit" (« Qui a fait le coup ?») est typiquement anglais : c'est un genre de polar où comme le détective, le lecteur a tous les éléments pour comprendre qui est le coupable avant de lire la solution. Évidemment, cela demande une sacré dose de jugeotte.
Un détective et son assistante  nouvellement engagée sont sur une affaire de kidnapping (ou de meurtre sans cadavre ?). Laquelle révèle vite celle d'un casse et de son important magot. Voilà qui fait cinq suspects. Mais comment trouver le coupable quand on ne peut appeler la Police ? Uniquement en réfléchissant très soigneusement...
Un (bon) responsable a eu l'heureuse idée de prendre l'un des meilleurs scénaristes de polar (« Luka », « Charly »,... ), de faire dessiner celui qui prête actuellement son trait à «Tif et Tondu » et de sceller les dernières pages du livre, celles livrant la solution. Ce dernier gimmick n'a rien d'exceptionnel, mais ôte l'envie de tricher trop vite. Alors, jouez le jeu et n'oubliez pas de lancer le rituel « Bon sang ! Mais c'est bien sûr ! » [P-) (NB: je cherche toujours !)

Jack Davis « Tales from the Crypt #8 : Sans les mains! » (Albin Michel)

Magazine américain mythique, Tales from the Crypt a influencé toute une générations d'auteurs (dont Stephen King qui y rendra hommage avec « Creepshow », adapté en film et en séries tv). Les morbides contes de la vieille sorcière, la sentinelle du cimetière et surtout du gardien de la crypte terrorisèrent moults gamins en culottes courtes.
Mais ce tome commence à montrer l'essouflement de la formule : les histoires sont de moins en moins originales, et on sent que Jack Davis, au train saccadé et tourmenté, commence à en avoir sa claque des goules, fantômes, vampires  et autres loups-garous. C'est le moins intéressant traduit à ce jour. Si les premiers tomes étaient vraiment bien, la possession de celui-ci tient plus de l'intérêt documentaire ou de la collectionnite aiguë. Mais bon, on creuse sa tombe avec ses dents, nierk nierk nierk !!!

Tébo « Samson et Néon #2 : Mon copain de la Terre » (Tchô! la collec..., Glénat)

Samson, c'est un peu le cousin de Titeuf : (encore) enfant unique, monté sur ressorts, cherchant des noises aux filles,... mais depuis qu'il a rencontré Néon, il s'est fait un vrai ami. Néon, lui vient d'une autre planète : il est caoutchoueux, a des yeux amovibles, un bouton nombrilaire magique et toute une panoplie d'objets technologiques qui servent pas toujours. Il est en mission d'exploration sur Terre, mais je le soupçonne fortement d'être un envahisseur potentiel vu ses capacités à entraîner Samson, et tous ses encombrants copains d'outre-espace qu'il ramène. Bref, un sacré foutoir en perspective. Heureusement que la mémé de Smson est plutôt myope, et que ses copains terriens ont fait amis-amis avec Néon !
Comme « Titeuf » (prépublié dans le même journal, Tchô!), cette b.d. est l'occasion de poser en fond des questions de tolérance, de sexualité, de moralité. En clair : de répondre à la Grande Question sur la Vie, l'Univers et le Reste®, car ce n'est qu'une excellente série humoristique emené à 300 à l'heure. C'est aussi l'annonce d'un auteur prometteur, Tébo.

 Dab's « Tony & Alberto #1 : Smelgalberto » (Tchô! la collec..., Glénat)

Il a 8 ans, il a éduqué son chien sur les mêmes centres d'intérêts que lui : roter, péter, jurer. Et voilà ! c'est parti pour 44 gags en une planche, prépubliées dans Tchô! (le magazine de Titeuf) ou on se demande si les Boule et Bill modernes n'habiteraient pas du côté de South Park... Le dessin est franchement adorable, mais les gags ne volent pas plus haut de des pets de puces (NB: j'ai pas vérifié...) : en clair, les gags sont efficaces mais pipi-caca. Très drôle, mais que se passera-t-il quand Tab's en sera au 4° album ? J'espère qu'il aura changé de braquet d'ici-là...

Buche « Franky Snow #2 : Total éclate ! » (Tchô! la collec..., Glénat)

Furieux de tous sports de glisse, abonnés à la revue Urban, amateurs de sensations très très fortes, habitués du service des urgences, bonjour ! Je suis sur que vous avez tout essayé : le long-board (skate rallongé), le wind-surfing (tracté par un cerf-volant) et même le finger-skate. Je suis sûr que vous connaissez tous les meilleurs spots... Sauf que celui-ci s'emmène avec soi : il s'agit d'une b.d. qui parle de votre passion avec un humour et une pêche incroyable ! Tout y est : le côté fashion-victim, les fringues, le langage, et surtout... les chûtes !
À vous de participer au grand concours stupide : lire une page en plein grind !

Denis-Pierre Filippi, Olivier G. Boiscommun « Le Livre de Jack » (Humanoïdes Associés)

Par défi, pour rentrer dans la bande, Jack, 10 ans, subit une épreuve que personne n'a tenté. Rentrer dans une vieille maison abandonnée et en ramener quelque chose. Mais même s'il se donne des airs de durs, il a de quoi prendre la pétoche : le jardin est en fait un cimetière, et le manoir zsemble habité. Fuyant en catastrophe, Jack ramène un bien étrange ouvrage : Selon Sam, la seule qui sache lire, le livre s'écrit au fur et à mesure, racontant la vie de Jack.
Le reste de la bande rigole, Sam et Jack iront passer la nuit sur les toits. Le lendemain le livre est introuvable et une bien étrange transformation s'opère en Jack : deviendrait-il un monstre mythique ? Quelle en est la raison ? Et surtout comment empêcher ce mauvais sort ?
La rencontre entre le scénariste du sublime « Orüll, faiseur de nuages » et le dessinateur de la série « Trolls ». Un conte fantastique (en one-shot) à l'atmosphère victorienne, mélant sans grumeaux ambiances à la « Frankeinstein » et à la « Peter Pan ». Idéal pour les enfants, à suivre l'année prochaîne avec « Le livre de Sam ».

Philippe Tome, Janry, Dan Verlinden « Le petit Spirou #9 : C'est pas de ton âge » (Dupuis)

Le Spirou quand il était jeune ? Avant qu'il devienne un héros et le nom d'un magazine de b.d. ? Un sale garnement promis à un brillant avenir de groom. Mais dans le village où vit le petit Spirou, il y a aussi ses camarades (Vertignasse, Cassius, Ponchelot,...) son amoureuse Suzette (qui n'aime décidément pas qu'on la prenne pour une crêpe), le prof de sport Mégot, l'abbé Langélusse, Gourmandine (amoureuse de Grand-Papy) et Mlle Chiffre (Claudia)...
Bref, tout un univers délirant et savoureux, prétextes aux 400 coups (déjà !) de cette bande explosive. totalement préoccupée par les saines pensées de cette âge : c'est comment qu'on fait des enfants, pourquoi Paris Frippon est tout en haut du présentoir, combien de zizis ont les filles, pourquoi les adultes sont si c...
Évidemmment prépublié dans Spirou Magazine, cette série connait un succès énorme, pas loin de dépasser le « Spirou » normal des mêmes auteurs. Ces derniers ont, comme Franquin, donné une touche éminement personnelle à ce personnage classique de la b.d. franco-belge. Un régal parfois inégal, mais géant.

Michel Weyland « Aria #22 : La voie des Rats » (Dupuis)

Sacham, devenu enfin un garçon "normal", est hanté par des cauchemars. Il arrive à convaincre sa mère Aria que s'il retrouve son père Tigron et qu'il lui pardonne sa tentative de meurtre, son esprit en sera appaisé. Sacham part donc à Jéfrenne, sur le chemin du Grand Pardon, discrètement suivit par Aria, qui craint les réactions de Tigron. Or un des dons qu'a hérité Sacham de sa malédition, celui de guérison, est largement susceptible de rendre jaloux les notables de Jéfrenne, dont c'est la spécialité. Pas mal de nuages sombres en route, mais des coups de foudre ne venant pas toujours d'où l'on croit !
Un classique méconnu du genrefantasy qui existe depuis plus de 20 ans ; cette saga avait débuté aux côtés de « Thorgal » dans le Journal de Tintin avant de se retrouver dans Spirou. Le dessin est pas mal du tout, mais quand on compare aux premiers, on remarque... une bien faible évolution. À part la colorisation, peu de choses ont effectivement bougé. C'est bien triste car on sent que M. Weyland est capable de bien mieux...

kiosque
AnimeLand #62 juin 2000 (mensuel, 30 F)

Un double dossier pas mal fichu sur les séries basées sur les mythologies (grecques et viking pour commencer), voilà de quoi combler le vide du dico mytho ! Mais aussi un dossier sur Gunnm (en cours de republication chez Glénat), un compte-rendu du Cartoonist avec des photos sublimes ! (non, pas d'exagération... ) plus les interviewes, et les critiques de films qu'on est pas (hélàs) près de voir : Détective Conan (le 4°) et Card Captor Sakura. Wouf !

zérø agenda trente-trois

maille : d2b ouvre son jukebox : une sélection d'excellents morceaux téléchargeables. Vite ! Sonique !

zérø bande-son trente-trois

Jacknife Lee « Cookies » (Pussyfoot)
b.o.f. « Serial experiments Lain  » (SM [pirate]) #1 : normal #2 : cyberia mix
Seatbelts b.o.f. « Cowboy Bebop » (SM) entre ska-festif et country-jazzy, tu le fous à fond au bureau, tout le monde tressaute !
Rockers Hi-Fi « Times up » (WEA, Warner)
Audioactive « Altered I »
Bertrand Burgalat « OK Bertrand » (Tricatel)
Kid Koala « Carpal tunnel syndrome » (Ninja tune) Premier album cd (hip hop) ET B.D.  (livret en n&b) excellent

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