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To build the future of portnawak (ripolinize da ouaib twoupoïntziwoo staïle)

émission momentanément interrompue : voiture chez le garagiste.

 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ lundi»vendredi 14:»15: <FMR> 89,1 zérø zérø newsletter vingt-sept

lundi pas d'émission
mardi Extrème Cinéma interview Alex Masson
mercredi Page One USA interview Tim Willocks
jeudi b.d. sorties
vendredi bd sorties
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zérø quatre-vingt-huit mardi onze avril zérø

cinéma
2° Extrème Cinéma à la Cinémathèque de Toulouse
interview Alex Masson (Inrockuptibles/A+) sur la programmation. Avec Monsieur Tempête.

zérø quatre-vingt-neuf mercredi douze avril zérø

Page One USA (Peanut Butter) littérature
Tim Willocks « Bad city blues » (éditions de la Découverte)

La société américaine tient-elle par une relation ambigüe entre deux instincts bestiaux ? La Violence et le Sexe y forment la base inconsciente des relations humaines. Seul un perfide anglais pouvait l'étaler au grand jour, dans un de ses romans les plus malsains.
Coïncidence ? Le jour de la diffusion de cette très attendue interview s'ouvrait aux États-Unis un procès peu commun mais révélateur : Quatre guardiens de prison accusés d'avoir organisé des combats de gladiateurs avec des prisonniers. Bilan : 6 morts. BurgerKing & Tell the price¹ dirait le président Caesar.  (¹ en v.f. : Le juste prix)

zérø quatre-vingt-dix jeudi treize avril zérø

b.d.
sorties
Yann, Conrad « Les Innommables #8 : Pas-de-mâchoire » (Dargaud)

Quoi de mieux qu'une "black magic" sorcière Ma-dang pour guérir Alix de cette malédiction qui l'a transformée en Ani ? Bon, OK, le no man's land entre les deux Corées, on pouvait trouver mieux comme endroit glauque. Mais ce n'est pas ça qui va arrêter nos trois "pieds nickelés".
Quand au comix encarté en anglais, c'est encore un gimmick original ? Ou bien Conrad, qui est à Los Angeles depuis que Dreamworks l'a embauché pour « Le Prince d'Égypte »  souhaite faire carrière dans le marché local ?

Andréas « Capricorne #5 : Le secret » (Troisième vague, Le Lombard)

L'un des meilleurs albums d'une série exceptionnelle, qui sous-tend un lien avec « Rork » et « Arq » (du même auteur) ! Une mise en scène hallucinante de créativité (je pense au dialogue en narratif, à des scènes totalement hors-action mais absolument pas gratuites). Alors que l'on tente de ramasser les livres épars de la bibliothèque (voir précédent album), une silouette dérobe un ouvrage. En la poursuivant, Ash Grey croit voir son pèer et sera kidnappée. Et l'on voit repasser un mystérieux ange-gardien aux cartes, ainsi que de surprenantes combustions spontannées.

Desberg, Vranken « I.R.S. #2 : La stratégie Hagen» (Troisième vague, Le Lombard)

Quel secret se cache derrière les 7 billions de dollars de la fortune (estimée !)  de Moshe Gerldof ? Une enquête forcément génante pour l'un des piliers de Wall Street, capable de faire flancher le roi vert d'un mouvement de doigt. Mais Larry B. Max, agent spécial du fisc américain, a carte blanche. Et la monstrueuse hypothèse se confirme : détournement d'avoir de juifs exterminés à Auchswitz.
En dehors de l'aspect Bondien, on appréciera cet album qui aurait mérité un petit rappel documentaire (databook) : le secret bancaire suisse a été créé dans les années 1930 pour "protéger" les biens d'une communauté pourchassée... Mais la Suisse était aussi antisémite que l'Allemagne !

d'après Cervantès, Will Eisner « Le dernier chevalier » (Rackam)

Quoique simplifée, une adaptation fidèle dans l'esprit de « Don Quichotte ». Rappel des faits : Sancho Pança raconte les déboires d'un vieux noble sans le sou, trop épris de roman de chevalerie à l'eau de rose. Quête hallucinée, trip acid avant l'heure, dans la belle province de la Manche (à l'est du Pays Basque espagnol).
Le Maître est toujours actif depuis 60 ans et c'est un vrai plaisir. Très beau one-shot qui pourrait ravir bien des enfants.

Teng, Di Giorgio « Shane #3 : Simulâcres » (Le Lombard)

De retour en Irlande, fuyant la cour d'Angleterre à regrets (ah! les beaux yeux de princesse Maud), Shane rentre dans son village natal en pleines festivités. Mais cela tourne court : une épidémie de décapitations sévit, ainsi que de tristes sires troublant la fête kidnappant la mariée, d'autres brûlant le village. Mais quel rapport avec les croisades ?
Scénario capillotracté (ah ah!), une histoire créant une petite pause, mais relaçant quand même l'intrigue de la série par petites touches. Qui a dit que les méchants n'étaient pas récurrents ?

Christophe Gibelin, Aris « Le vieux Ferrand #1 : Le dernier des fils » (Sang froid, Delcourt)

Le vieux Ferrand est un couillon : il cocufie sa femme, il ne pense qu'à la Bête. Parce qu'elle aussi y pensait trop, Myriam Lopez a été exilée à Choucas par son mari continuellement à l'étranger. En accompagnant sa fille à l'école, Myriam va sortir son 4×4 de la route (non ?!) et le vieux Ferrand la sortira de ce bien vilain pétrin. Et non ! Ce ne sera pas de cette idylle-là qui sera le coeur du récit, mais un triangle amoureux explosif dans ce village presque-mort de la région qu'est Choucas. Ses histoires de coucheries, ses citadins revenus au vert, et... ses coups de sang.
Humour très noir dans ce début de polar et une jeune dessinateur qui fut critique sur Radio Campus, chroniqueur sur <FMR> et co-fondateur du Studio/Azimut. Salut Gilles !

zérø quatre-vingt-onze vendredi quatorze avril zérø b.d.
sorties
Isabelle Dethan « Tante Henriette ou éloge à l'avarice » (Encrages, Delcourt)

90 ans, vieille France, sourde, riche, avare,... Voila comment Isabelle se souvient de sa tante. Résultat : une oeuvre auto-biographique surprenante, entre méchanceté involontaire, et tendre raillerie. De la part et du personnage titre et de l'auteur ! Une tante "charmante" et "adorable" pour qui « l'avarice est un art de vivre ». De l'art d'économiser en faisant des cadeaux, de rogner sur les sachets de thés, d'aller au restaurant pour les restes,... Ancré dans le réel (ses deux précédentes séries étaient plutôt fantasy), la surprise vient de l'aquarelle dans le n&b : un ton photo d'une beauté 'et d'une accessibilité rares. Surprenant et excellent.

Ramon Finster, Franck Dumouilla « Comme un vol de flamand #1 » (Champ libre, Pointe noire)

Julien est un viel alumé, anar' repenti et incorrigible romantique. C'est pour chercher son dernier grand amour, Louise, partie sans laisser d'adresse, qu'il va semer son bazar et sa bonhomie lors de son périple à travers la Camargue. Un premier album superbe, d'une touchante naïveté, mais je n'ai pas totalement accroché. Serais-je irrécupérable pour Cupidon ?
R. Finster ne dira pas oùira son alter-ego : il s'est éteint avant d'avoir vu son album.

Jérôme Charyn, Loustal « White Sonya » (Casterman)

5 ans de prison pour avoir tué son mac et ses deux gorilles. Mais à peine sortie, le retour de Sonya dans the big apple va être difficile. Harry Lee ? Un mac sympa, mais il pisse de trouille. Tante Mathilda ? Généreuse et maternelle, trop pour la rebelle Sonya. Alors qui peut la protéger de ce caïd de Pinto ?
La rencontre entre un grand illustrateur français et un grand du polar américain ; ce dernier a déjà travaillé avec des auteurs français, entres autres Boucq pour la « Bouche du diable ».
Vraiment bien, mais... tragique.

Caritte « Portraits de destins » (Hauteur, Les Mals Élevés)

Connu pour son dessin stylisé se trimbalant entre Feraille et Fluide, Caritte nous offre un joli exercice de style : Prendre le personnage le plus fade, l'installer dans une situation dont il est à la fois victime et bienheureux, caser le tout dans des gauffriers de douzes cases muettes soulignées d'un petit narratif. Ce retour à la b.d. primaire décline un concept très Art Nouveau et une étude ethnologique poussée : qu'est-ce qui fait que nous écrivons des blagues Carambar, tuons les possesseurs de mobiles, devenons étudiants en Art ?
On s'y retrouve et pourtant c'est toujours l'Autre : pas nous ! Méchantes comme pas deux, prépubliées dans le Psikopat, des histoires courtes très très... drôles ! Un album qui devrait vous plaire si vous êtes méchants et sans compassion.

Tsukasa Hojo « Cat's eye #10/10 »  (Tonkam)

C'était sa première série, et si les progèes sont visibles entree le premier et le dernier opus, on sent bien que l'auteur n'avait qu'une hâte : en finir. Oui, parce que dessinner trois filles en body qui sautent de toit en toit à la barbe des flics, cela devait être un poil barbant quatre ans après.
Alors évidemment pour ce dernier imposant tome, les questions vont trouver une réponse : les trois soeurs retrouveront-elles leur père ? l'inspecteur Quentin connaîtra-t-il la vérité sur sa fiancée Tam ? Le Rat va-t-il coler le trésor de guerre des Cat's ? Et coment font-elle pour se trimballer en tenue si légère sans attraper froid ??? L'adaptation japanim' est-elle définitivement plus sexy ?

Tsukasa Hojo « Family Compo #3&#4 » (Tonkam)

Yanagiba va tenter (de force) la drôle d'expérience de se mettre dans la peau d'une femme (mais pourquoi les filles croisent des jambes dans le métro ?). Tout cela pour un film d'étudiant qui aura une fâcheuse incidence : celui de l'amour fou d'un yakusa ! Très facheuses positions en perspective... Quand à "l'oncle" Sora, il va revoir son père (conformiste, bien entendu), qui a bien évidemment vu d'un très mauvais oeil la transformation de sa fille.
Une série (toujours en cours de parution) à se tordre de rire qui joue sur les comédies de situation chez les travestis, jouant en plus sur le fait que la société japonaise est peut-être plus conformiste que la française. Pas systématiquement au-dessous de la ceinture, mais toujours très bien vu !

Masakazu Katsura, K2R studio « I"s #2 »  (Tonkam)

Seto, en plein rv amoureux do not disturb svp avec Iori tombe en apparté avec Itsuki (en petite tenue, nb), copine d'enfance qu'il n'a pas revu depuis 4 ans. Situation évidemment plus que génante qui ne va pas arranger les problèmes comportementaux de Seto avec les filles...
Suite du triangle amoureux, avec émois d'adolescents, premières fois (et premiers froids), promesses de gamins et trutti quanti, mais je suis désolé, j'adore cette série, elle m'éclate franchement avec ses faux airs de shojo-manga et ses petits bonheurs. Finalement, Katsura me plaît autant que quand il met un élément fantastique ou s.f. (« Video girl », « DNA² », « Shadow Lady »...).

zérø agenda vingt-sept

rencontre : ven5/V Bédéciné : C. Gibelin ("Le bateau feu #3"), Aris ("Le vieux Ferrand", ex critique bd Campus).  enfin!
soirée : D Tracks "Télé neuve 9" dans les bar dernière : jeu27 au PV 20h30. Mais encore sur France3Sud : "Random 3" Mar25 24h20
maille : Une qui se prend pour les Cat's Eye et qui n'hésite pas à chanter le générique : Fafi qui ouvre le site Hanky Panky Girls. Des grafs de chocs à Toulouse.

zérø bande-son vingt-sept

Bloodhoung gang « Hooray for bobbies » (Republic, Geffen)
Jacknife Lee « Cookies » (Pussyfoot)
b.o.f. « Serial experiments Lain  » (SM [pirate]) #1 : normal #2 : cyberia mix
Rockers Hi-Fi « Times up » (WEA, Warner)
Mr Quark « Tension » (Microbe) Mais à fond jazzy
Krust « Coded language » (Talkin loud, Mercury)
Smith & Mighty « Big world small world » (!K7)
(j'ai assuré 15 heures cette semaine, j'ai pas trop fait le comptage)

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Repris sur Radio d'Oc 88,5 Moissac et 94,2 Montauban
Et sur l'internet à titre de tests sur le stream-audio les Oreilles du Lapin.

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